Salut,
Aujourd’hui je viens te
parler d’une lecture qui m’a tellement retournée qu’il m’a fallu presque six
mois pour la terminer.
Comme tu l’auras vu dans le titre, je vais te donner mon
avis sur « Misery » de Stephen King.
Il s’agit là de la deuxième œuvre du maître de l’horreur que j’ai lue (troisième si on compte « Ecriture, mémoire d’un métier »), la première étant le très célèbre « ça », qui m’a bien fait flipper sur le moment, mais pas au tant que « Misery »
Mon avis :
En deux mots :
Horrible et géniale (oui, oui ça fait trois, on ne va pas chipoter pour si peu).
J’ai acheté ce livre en décembre,
pas inquiète pour un sous pour mon trouillomètre, vu le peu d’effet qu’avait eu
« ça » sur moi.
Dès les premières pages on
comprend que le personnage principal, Paul Sheldon, est dans la merde jusqu’au
cou, que sa sauveuse, Annie Wilkes, une folle de la pire espèce.
Au fils des pages, l’horreur
va crescendo, avec quelque moment plus calme, que certaine personne pourrait qualifier
de longueur, mais qui te permet de souffler, de te remettre de tes émotions et
renforces les passages où Annie se déchaîne sur ce pauvre Paul.
Au cours de ma lecture, j’étais
totalement hypnotisée par le calvaire que vivait Paul, au point d’avoir dû à plusieurs
reprises poser mon livre, parfois pendant plusieurs jours de suite et lire
quelque chose de plus léger pour me remettre de mes émotions.
Je ne saurais dire si je
trouve Paul Sheldon attachant ou non, mais une chose est sûre, il a une volonté
de fer, il est courageux et déterminer à s’en sortir ou au moins à en finir
avec sa tortionnaire quitte à y rester lui aussi.
Annie, est certainement le
personnage qui m’aura le plus marquée de toutes mes lectures. Ses humeurs
changeante tantôt, affectueuse presque maternelle, qui se transforme en une tortionnaire
dénué de tous sentiments, ou persuadé d’agir pour le bien de son illustre
invité, puis dépressive et disparaissant pendant plusieurs longues journées,
laissant Paul et toi lecteur souffler le temps que quelques pages.
Toute l’horreur de l’histoire
vient des brutaux changement d’humeur d’Annie, te faisant à chaque instant te
demander quand et quelle Annie pointera le bout de son nez.
La fin est puissante et te
laissera presque aussi traumatisé que ce pauvre Paul Sheldon.
Cette histoire ma dégoutée
d’envisager un jour écrire une série littéraire et reste à ce jour le livre que
j’ai mis le plus de temps à terminer, puisque j’ai fini ma lecture au mois de
Juin (pendant la surveillance d’une épreuve de math si tu veux tous savoir).
Un conseil : ne fait
pas comme moi, ne lis surtout pas Misery juste après avoir mangé, ou pendant
ton repas, ton estomac ne sera certainement pas content.
Si tu veux frissonner (ou
comme dans mon cas te faire pipi dessus) avec une histoire sans fantômes ou
créatures mystérieuses, cette lecture est pour toi.
N'hésite pas à me donner ton avis en commentaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire